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A mesure qu' avance automne, la résidence de Tsuchimikado prend un asect plaisant plus que je ne saurais dire. La ramure à l'entour de l'étang, les touffes d'herbe sur les berges du ruisselet se colorent diversement, couleurs que le ciel exalte à l'heure de splendeur, et les voix qui psalmodient les Lectures Ininterrompues sonnent plus poignantes, cependant qu'au bruissement du vent qui va fraîchissant elles se confondent au murmure incessant des eaux tout au long de la nuit .
Page 27 aux Editions Verdier .
Traduit du japonais par René Sieffert
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